Les cinq résidences scolaires qui se sont tenues dans des écoles du territoire montréalais de février à avril 2022 ont été réalisées sous le signe de la créativité et du plaisir.
Financées par le Conseil des arts de Montréal (CAM), le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MÉESR), par l’intermédiaire de son programme Une école montréalaise pour tous, et coordonnées par Communication-Jeunesse, ces résidences ont permis aux autrices Tania Baladi, Anne Bernard-Lenoir, Alexandra Guimont, Jeanne Painchaud et Marie-Hélène Poitras de rencontrer leur jeune public.

Durant 9 semaines, pas moins de 21 classes de 2e et 3e cycle du primaire ont ainsi bénéficié de la présence des cinq créatrices afin de plonger dans des projets de création littéraire aussi diversifiés que stimulants : conte sonore, haïkus d’hiver, poésie en alexandrins, structure d’un récit et correspondance interclasses. Durant des mois d’hiver, les élèves et les autrices ont ainsi développé un projet commun autour de l’amour de la lecture, du livre et des mots.
« Lors de l’enregistrement de notre livre audio […], j’ai senti les élèves disciplinés et très fiers du résultat final. Chacune des classes devait travailler ses propres chapitres afin de constituer le livre complet. La classe étant séparée en quatre groupes (narration, bruitage, illustration et musique), j’ai été surprise de leur capacité à travailler en petit comité. » – Alexandra Guimont, école Saint-Pascal-Baylon
« Les élèves des 4 classes ont manifesté un vif intérêt pour le contenu des ateliers proposés et le suivi des objectifs. […] Concentrés, créatifs, curieux, sensibles, talentueux, s’entraidant, patients et chaleureux, toujours de bonne humeur et attentifs, ils ont participé avec cœur et développé leurs habiletés littéraires et poétiques avec intérêt, humour et application. » – Anne Bernard-Lenoir, école Notre-Dame-de-la-Paix

« J’ai trouvé l’expérience à la fois exigeante et stimulante. […] Je retourne à mon bureau d’écrivain en comprenant mieux pour qui j’écris, à qui je m’adresse et de quelle manière rejoindre les intérêts de mon jeune lectorat. Je perçois mieux le chemin par où passer pour toucher le cœur des jeunes lecteurs, que je n’avais pas vraiment eu la chance de rencontrer encore, du moins pas dans une telle proximité, et ce à travers des échanges hebdomadaires et les liens réels qui se sont tissés. » – Marie-Hélène Poitras, école Saint-Simon-Apôtre
« Ce projet a été très riche humainement. Lors de la première rencontre, j’ai mentionné aux élèves que j’avais grandi à 15 minutes de leur école. C’était important pour moi de leur laisser savoir que d’écrire un livre est un objectif à leur portée, que l’on peut commencer à écrire à tout âge. [Les élèves] Ils m’ont aidée à me définir comme autrice et à donner le meilleur de moi-même […]. » – Tania Baladi, école Alphonse-Pesant
« Le projet [dans les classes] s’est bien déroulé, presque comme je l’avais prévu, et même en mieux. […] J’ai [aussi] pu faire des pas de géant dans l’avancement de mon projet d’écriture. Le fait d’avoir rencontré plusieurs élèves qui ne soient pas si entichés de l’hiver, ou n’aiment carrément pas l’hiver, m’a inspiré […]. » – Jeanne Paichaud, école Cardinal-Léger

